Eleutherodactylus johnstonei


Nom commun : Eleuthérodactyle de Johnstone, Hylode de Johnson
Catégorie : FAUNE
Famille : Eleutherodactylidae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Petites Antilles
Nom anglais : Johnstone's Whistling Frog
Auteur : Barbour, 1914
Introduction en France : Antilles françaises, Guyane, métropole

MODALITÉS DE GESTION
L'espèce ne fait pas l'objet de mesures de gestion particulière.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Signalée pour la première fois en Guadeloupe au début des années 1970, l'espèce a colonisé toute la Basse-Terre, puis la Grande-terre, Marie-Galante, les Saintes et la Désirade (Breuil et al., 2009). Elle a ensuite été introduite à Saint-Barthélémy via le transport de matériaux depuis la Guadeloupe suite aux ravages cyclone de 1995. En Martinique, elle est observé dans le sud de l'île depuis les années 60-70, et à ensuite étendu son aire de répartition au Nord et à plusieurs îlets. Son caractère anthropophile favorise son transport passif.

Introduite au début des années 2000 en Guyane française, l'espèce ne semble pas y présenter un caractère invasif, se limitant aux jardins urbains (Ernst et al., 2011).

Très compétitif, cet amphibien résiste particulièrement bien à la chaleur et à la deshydratation. Il serait responsable de l'élimination de l'hylode de Martinique (E. martinicensis) du sud de l'île, et de la diminution des effectifs de plusieurs autres espèces endémiques (Breuil et al., 2009).

En France métropolitaine, la Société herpétologique de France signale que l'espèce est naturalisée à Nantes en milieu anthropique (Life CROAA, 2016).

Répartition :
En France
Dans le monde

Contributions :

Date de rédaction : 01/08/2017 version 2 (mise à jour le 23/03/2020)



Product Description

Pas de retour d'expérience de gestion disponible actuellementAmphibia.web

INPN

Breuil, M., Guiougou, F., Questel, K., & Ibéné, B. 2009. Modifications du peuplement herpétologique dans les Antilles françaises, disparitions et espèces allochtones, 1ère partie : Historique - Amphibiens. Le Courrier de la Nature. 249 : 30-37.

Dewynter, M. (coord.) 2018.  Atlas des Amphibiens et Reptiles de Martinique. Muséum national d'Histoire naturelle, Paris ; Biotope, Mèze, 192 p. (Inventaires & biodiversité ; 12)

Enrst, R., Massemin, D., & Kowarik, I. 2011. Non-invasive invaders from the Caribbean: the status of Johnstone's Whistling frod (Eleutherodactylus johnstonei) ten years after its introduction to Western French Guiana. Biological Invasions. 13(8): 1767-1777.Espèce interdite d’introduction en milieu naturel sur le territoire métropolitain par l’Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain.

CITATION

GT IBMA. 2017. Eleutherodactylus johnstonei. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.

Eleutherodactylus johnstonei – Centre de ressources

CITATION

GT IBMA. 2017. Eleutherodactylus johnstonei. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.

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Eleutherodactylus johnstonei

Nom commun : Eleuthérodactyle de Johnstone, Hylode de Johnson
Catégorie : FAUNE
Famille : Eleutherodactylidae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Petites Antilles
Nom anglais : Johnstone’s Whistling Frog
Auteur : Barbour, 1914
Introduction en France : Antilles françaises, Guyane, métropole

MODALITÉS DE GESTION
L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulière.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Signalée pour la première fois en Guadeloupe au début des années 1970, l’espèce a colonisé toute la Basse-Terre, puis la Grande-terre, Marie-Galante, les Saintes et la Désirade (Breuil et al., 2009). Elle a ensuite été introduite à Saint-Barthélémy via le transport de matériaux depuis la Guadeloupe suite aux ravages cyclone de 1995. En Martinique, elle est observé dans le sud de l’île depuis les années 60-70, et à ensuite étendu son aire de répartition au Nord et à plusieurs îlets. Son caractère anthropophile favorise son transport passif.

Introduite au début des années 2000 en Guyane française, l’espèce ne semble pas y présenter un caractère invasif, se limitant aux jardins urbains (Ernst et al., 2011).

Très compétitif, cet amphibien résiste particulièrement bien à la chaleur et à la deshydratation. Il serait responsable de l’élimination de l’hylode de Martinique (E. martinicensis) du sud de l’île, et de la diminution des effectifs de plusieurs autres espèces endémiques (Breuil et al., 2009).

En France métropolitaine, la Société herpétologique de France signale que l’espèce est naturalisée à Nantes en milieu anthropique (Life CROAA, 2016).

Répartition :
En France
Dans le monde

Contributions :

Date de rédaction : 01/08/2017 version 2 (mise à jour le 23/03/2020)

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