Ambrosia artemisiifoliaNom commun : Ambroisie à feuilles d'armoise MODALITÉS DE GESTION L'arrachage manuel est la technique la plus efficace sur des petites populations. Il doit être réalisé avant la floraison (avant le mois de juillet) pour éviter la libération du pollen et ne pas exposer les intervenants au risque d'allergie. Le fauchage peut être réalisé sur de plus grandes populations. La hauteur de coupe préconisée est comprise entre 2 et 6 cm si l’Ambroisie est majoritaire sur le terrain. Si d’autres espèces sont présentes, la coupe devra se faire à 10-15 cm du sol pour favoriser les espèces indigènes pérennes qui concurrenceront l'Ambroisie. L’Ambroisie étant capable de repousser après une coupe, une seconde fauche plus basse (sous la zone d’émission des nouvelles tiges) doit être prévue fin août. La plante profitant des sols nus et perturbés pour s’installer, le recours à la «concurrence végétale » peut être envisagé. L’opération consiste à la plantation d’espèces indigènes à fort pouvoir couvrant (Poaceae, Fabaceae) pour gêner la plante. En contexte agricole notamment, la pratique du faux semis peut s’avérer efficace. Cette technique permet de réduire le stock de graines du sol : dans un premier temps le sol est préparé afin de favoriser l’expression de la banque de graines contenue dans le champ. Dans une deuxième phase, lorsque les plantules apparaissent, il suffit d’effectuer un second passage afin de détruire les plantules, par des moyens mécaniques. Plusieurs expériences de gestion montrent que faire pâturer l'ambroisie par des ovins ou des caprins peut être relativement efficace dans certaines conditions. MODALITÉS D'INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS En dehors de la compétition avec les plantes cultivées (en particulier le tournesol, le maïs, le soja et le pois), le pollen de l'ambroisie est très allergène et provoque des allergies, rhinites, asthmes, conjonctivites, etc. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les coûts sanitaires de l'ambroisie ont été évalués à plus de 22 millions d'euros en 2012 (ARS Auvergne-Rhônes-Alpes, 2016). Cette espèce peut engendrer des impacts pour la santé humaine. Répartitions : Contributions : Marilou Mottet, Observatoire des ambroisies Date de rédaction :30/01/2018, version 2 (mise à jour liens 22/08/2022) |
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