Rutherford MC, Pressinger FM, Musil CF, 1986. Standing crops, growth rates and resource use efficiency in alien plant invaded ecosystems. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA (eds.), The Ecology and Management of Biological Invasions in Southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 189-199.
Neser S, Kluge RL, 1986. The importance of seed-attacking agents in the biological control of invasive alien plants. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA, eds. The ecology and management of biological invasions in southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 285-293.
GT IBMA. 2016. Acacia melanoxylon. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema
Nom commun :Acacia à bois noir Catégorie : FLORE Famille :Fabaceae Milieu: Ripisylve Origine géographique : Australie Nom Anglais : Australian blackwood Auteur : R. Brown, 1813 Introduction en France : Métropole et outre-mer
MODALITES DE GESTION Sur Hawaiï, le contrôle mécanique d’A. melanoxylon consiste à couper l’arbre et à détruire le système racinaire. Ces opérations sont souvent accompagnées d’une application d’herbicides (Garlon) sur les souches et racines (méthode non autorisée en milieu aquatique). L’écorçage est également pratiqué.
Des essais de contrôle biologique ont été réalisés avec un charançon (Melanterius acaciae) en Afrique du Sud. Cet agent biologique a été relâché en 1985 et est depuis utilisé régulièrement pour les opérations de gestion dans les zones colonisées du pays. Le charançon consomme plus de 90 % des graines d’A. melanoxylon, permettant de réduire la banque de graine du sol (Neser et al., 1986).
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTES En France, des observations de l’espèce datent de 1963, dans les Alpes-maritimes (FCBN, SIflore). Il a également été introduit sur l’île de la Réunion à des fins sylvicoles (UICN France).
En Afrique du Sud ou l’espèce a été introduite, Acacia melanoxylon remplace la végétation indigène dans comme les prairies et les zones arbustives et empêche la régénération naturelle des espèces forestières (CABI, 2015). Weber (2003) rapporte des changements dans le cycle des nutriments dans les sols colonisés par Acacia melanoxylon à la suite d’un dépôt de grandes quantités de litière. L’espèce consomme de plus grandes quantités d’eau que la végétation indigène et de grands bosquets peuvent changer les conditions d’humidité du sol (Rutherford et al.,1986). Acacia melanoxylon serait également plus enclin au chablis que les espèces forestières indigènes dominants en Afrique du Sud (par exemple, Olea capensis subsp . Macrocarpa) (Geldenhuys, 1986). Les embâcles créées par son bois mort peuvent gêner l’écoulement de l’eau le long des ruisseaux et des rivières envahies.
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