Pas de retour d’expérience de gestion connu actuellement.
Macdonald IAW, Richardson DM, 1986. Alien species in terrestrial ecosystems of the fynbos biome. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA, eds. The ecology and management of biological invasions in southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 77-91.
Versfeld DB, van Wilgen BW, 1986. Impact of woody aliens on ecosystem properties. In: Macdonald IAW, Kruger FJ, Ferrar AA (eds.), The Ecology and Management of Biological Invasions in Southern Africa. Cape Town, South Africa: Oxford University Press, 239-246.
Espèce inscrite sur la Liste des organismes nuisibles dont l’introduction est interdite en Nouvelle-Calédonie : Article 1
Espèce interdite d’implantation sur l’île de La Réunion : Bonnes conditions agricoles et environnementales à La Réunion : Annexe 3
GT IBMA. 2016. Acacia mearnsii. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Onema
Nom commun : Mimosa vert
Catégorie : FLORE
Famille : Fabaceae
Milieu : Ripisylve
Origine géographique : Australie
Nom Anglais : Black wattle
Auteur : De Wildeman
Introduction en France : Métropole et outre-mer
MODALITES DE GESTION
En Afrique du Sud, le brûlage dirigé a été pratiqué avec des résultats intéressants, les semis et plantules âgés de moins de trois ans étant sensibles au feu. En revanche, une forte proportion d’individus adultes résiste au feu et produit de nombreux rejets l’année suivant les interventions et les graines présentes dans la banque du sol sont stimulées. Les fourrés qui repoussent sont plus denses qu’auparavant.
Le contrôle mécanique classique consiste à écorcer les arbres et à les arracher, en prenant soin de supprimer les racines à partir desquelles sont produits de nombreux rejets (Weber, 2003).
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTES
L’espèce a été largement cultivée comme espèce de production à travers le monde, pour la production de tanin ou comme bois de chauffe (GISD). Les premières observations sur l’île de la Réunion datent de 1860, où il a été introduit comme plante à tannin. Acacia mearnsii a été notamment utilisé dans le cycle de culture du Géranium pour l’enrichissement des sols et pour le bois de chauffe pour la distillation (UICN France).
A la Réunion, comme la plupart des légumineuses envahissantes, Acacia mearnsii est capable de modifier les successions végétales en modifiant les teneurs en azote du sol. La surface totale des tâches d’Acacia mearnsii sur l’île est estimée entre 5300 ha et 5800 ha. (Tassin, 2002 -Tassin et al., 2006). C’est l’une des 5 espèces envahissantes à La Réunion à l’impact écologique le plus important (Tassin et al., 2006). En altitude, cet arbre réduirait l’accès à l’eau pour les autres espèces végétales et remplacerait progressivement l’Acacia heterophylla endémique (Tassin, 2002). En Afrique du Sud, Acacia mearnsii peut former des peuplements monospécifiques denses sur les zones de pâturage et réduire la richesse spécifique de plantes indigènes (ISSG 2007). Sa présence augmente l’érosion des berges, car l’espèce est moins adaptée aux inondations que les espèces locales (MacDonald et Richardson, 1986). Les peuplements formant des fourrés denses et épineux réduisent l’apport en eau des sols, l’espèce captant rapidement le ruissellement des eaux (Versfled et van Wilgen, 1986).
Répartitions :
En France
En Europe
Contributions :
Date de rédaction : 22/04/2016, version 1
La coordination et l’animation du Centre de ressources espèces exotiques envahissantes sont assurées par le Comité français de l’UICN et l’Office français de la biodiversité.
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